Atelier interculturel «Apprendre ensemble : le malentendu culturel
». Avec Victoria Khraiche Ruiz-Zorrilla.
Nous nous approchons de la fin de notre
semaine interculturelle qui, malheureusement arrive á sa fin ce vendredi, mais
aujourd'hui, dans « El Casino de la Reina », nous avons pu profiter d'un
atelier interculturel intéressant sur le malentendu culturel, présenté par
notre chère Victoria Khraiche Ruiz-Zorrilla.
Notre enseignante est licenciée en Philologie Arabe
et Master en Enseignement de l’Espagnol comme Langue Etrangère. Elle était
lecteur d'espagnol à l'Université de Damas et collaboratrice, professeur á
l'Institut Cervantes de Damas et du Caire. Elle exerçait comme professeur des
programmes qu’a réalisé Asilim, dans le Centre d'Accueil des Réfugiés (CAR) d’Alcobendas.
Actuellement, elle prépare une thèse de doctorat dans le Département des Etudes
Arabe et islamique de l'UCM et collabore comme enseignante dans les programmes
qui se déroulent au siège de l'Association.
Fotografía de Juan José Martínez Váquez |
Aujourd'hui il
y avait des personnes de différents pays et cultures. Le mélange était
plus varié que celui des autres classes et ateliers, entre l’Espagne, l’Allemagne,
l’Argentine, les Etats-Unis, les Bahamas, le Sénégal, le Côte d'Ivoire, la Pologne,
l’Egypte, la France, l’Autriche, la Syrie et La Tunisie, mon pays.
Fotografía de Juan José Martínez Váquez |
Le thème de cet atelier était la mauvaise
interprétation culturelle et ses conséquences. En effet, grâce á notre
merveilleuse professeur, nous avons pu analyser et réflexionner sur quelques situations propices à un malentendu,
que nous vivons lorsqu’on est étranger et que ne comprenant pas le code
culturel de l'autre.
On a débutait avec la signification de
l'incompréhension et son pourquoi. Lorsque nous communiquons, nous devons
penser que tout les gens veulent être culturellement corrects et polis.
Cependant, en général, dans quelques pays: être respectueux et courtois signifie
« ne pas se mettre dans l'espace et dans la vie des autres », parce que « l’individu »
est très important. Contrairement á d’autres sociétés, être respectueux et
courtois se manifeste dans le fait «d’intégrer la personne dans le groupe,
voir, démontrer que sa vie vous intéresse ». Ne pas comprendre ceci peut nous emmener
á penser que « l'autre » est impoli, trop lourd ou que c’est une personne froide.
Il n y a pas de mauvaise ou de bonne
courtoisie, mais plutôt, elles sont différentes d'un pays à un autre et d'une
culture à une autre.
Les questions étaient sur l'Espagne et
l'espagnol, le stéréotype, le typique et le topique. Elles concernaient les préjugés, positifs et négatifs, que les
étrangers ont sur les espagnols et ce, en comparant des situations similaires á
nos propres pays.
La conclusion est que tout est relatif, car
chaque situation dépend toujours d'un contexte donné et du caractère de la
personne. Donc nous ne devons pas généraliser, chose que tout le monde fait,
vis á vis des pays de cultures différentes.
Cet atelier fut très amusant et animé: tout le monde voulait
parler et donner son opinion sur ce très important et délicat sujet.
Conférence sur " Le Madrid
hispano-arabe: une approche à l'origine de notre ville ». Avec Iván del Rey de
la Torre (de la maison arabe).
Après 30 minutes de repos, nous sommes revenus
à nos chaises pour assister à une conférence présentée par « La maison
arabe », sur « Le Madrid hispano-arabe» et les origines arabo-musulmanes
de Madrid. Après les quelques mots de Azucena Lorenzo, notre professeur et
présidente d’Asilim, M'Hani Belrhrib Al-Hamdouni, responsable des activités éducatives
dans le domaine des Programmes Éducatifs à la maison arabe et á l’Institut Arabe
des Études Arabes et du Monde Musulman, nous a fourni avec l’orateur: Ivan de
la Rey de la Torre, professeur d’histoire de l’art d’Espagne et de Madrid au
Centre Culturel Miguel Hernández, et également professeur de cinéma
documentaire.
Aujourd'hui, nous avons vécu un retour au
passé, mais avant de commencer notre voyage, Ivan, l’orateur nous a donné une
feuille avec un peu de cumin et a mis de la musique arabe, une mélodie
classique, pour nous mettre dans le contexte, nous détendre et nous concentrer
sur ses explications, commentaires et photos.
Madrid, ou Magrit est un hybride entre le mot arabe Maǧra,
qui signifie « Rivière » et le suffixe
roman -it (< Latin - etum), qui indique l'abondance ; le sens du mot serait
« lieu abondant en eau », en référence à
plusieurs courants d'eau de surface et souterraine qui pouvait être trouvé tout
au long de la ville.
C'était une noble ville d'Al-Andalus
construite par l'émir de Cordoue Muhammad ibn Abd al - Rahman pendant la
seconde moitié du IXe siècle. Des restes
ont été trouvés dans divers champ archéologique de la ville depuis le milieu du
XIXe siècle, tels que: le mur arabe de la Cuesta de la Vega, la tour de la
Plaza de Oriente et les vestiges d'un parcours d‘eau de la Plaza de los Carros.
Avant de s’appeler les madrileins, les gens qui vivaient à Madrid,
étaient donc les mozarabes, les muladis, les maures, les juifs…
Aujourd'hui, également, je me suis rappelée
mes années d’université et mes examens sur le moyen-âge et Al-Andalus.
Et on ne s’en lasse jamais d'écouter encore et
encore l'histoire de son monde et le passé de ses ancêtres.
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